Que voir à Hennebont ?
Vous pouvez découvrir Hennebont au travers de son patrimoine, la basilique, bien sûr, mais aussi les remparts, les haras, les tours Broërec’h avec son musée, l’abbaye ND de la Joie, son parc de Kerbihan, les bords du Blavet…
Les Tours Broërec'h
La Porte Bro Erech ou Broerec’h (construite vers 1250 par le duc de Bretagne Jean 1er le Roux) est située dans l’enceinte de la Ville-Close.
Les remparts et fortifications de la ville subirent plusieurs sièges au début de la guerre de 100 ans, notamment en 1342 durant la guerre de succession de Bretagne, avec le personnage de Jeanne la Flamme.
Les fossés furent comblés durant le XVIeme siècle, et la ville commença à s’étandre hors des remparts.
Les tours Broërech servirent de prison, et la brigande Marion du Faouët y fût enfermée en 1746 avant d’être exécutée.
Patrimoine architectural militaire médiéval unique dans le pays de Lorient (XIIIe siècle), ces fortifications eurent un rôle défensif durant trois siècles, avant d’être converties en prison, puis en musée.
La porte comporte deux tours jumelles qui ont servi de prison autrefois, et ont accueilli les Espagnols défaits par Condé à Rocroi en 1643. Marion du Faouët y est emprisonnée vers 1746 et des forçats du bagne de Brest y séjournent aussi au début du XIXème siècle.
En 1910, l’édifice abrite le musée du pays bas breton. Incendiées et en partie détruites en 1944, les tours sont restaurées de 1967 à 1972 et accueillent aujourd’hui un musée .
La basilique Notre Dame du Paradis
De style gothique flamboyant, La basilique est construite de 1514 à 1524 sous l’impulsion d’un maréchal-ferrant, François Michart. Elle est bâtie en l’honneur de la Vierge Marie sous le vocable de « Notre-Dame-du-Paradis ». La flèche culmine à 65 mètres.
L’édifice se remarque par la hardiesse de son porche et la richesse de l’ornementation.
Cette grandiose chapelle devenue église paroissiale après 1590, a été élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie X en 1913 pour récompenser la dévotion exemplaire des Hennebontais à Notre-Dame.
Dans la basilique vous verrez :
– Les vitraux de Max Ingrand (1955-1965) retracent les grandes pages de l’histoire mariale d’Hennebont ;
– L’orgue (1652), un des plus anciens du Morbihan, classé Monument Historique ;
– Le tableau d’Henry-François Mulard, Le Vœu d’Hennebont, peint en 1804 et qui illustre le vœu que firent les Hennebontais à la Vierge pour éloigner une épidémie en 1699.
Le Haras National
Le dépôt d’étalons créé à l’abbaye de Langonnet en 1806 pour le sud de la Bretagne, mal desservi par des routes étroites et peu praticables, est transféré en 1857 à Hennebont dans l’enclos de l’abbaye de la Joie. Dès sa création, le haras national d’Hennebont devient la capitale de l’élevage du cheval breton.
Le haras national d’Hennebont comprend sept écuries disposées autour de deux cours ainsi qu’une infirmerie, une forge, une sellerie et les habitations du directeur et du personnel.
Partie intégrante de l’histoire d’Hennebont depuis plus de 150 ans, le haras national est un lieu unique et prestigieux. Le parc arboré, situé entre la ville et la campagne, abrite les bâtiments historiques des écuries napoléoniennes. Berceau du cheval de trait breton, le haras élevait à l’origine des chevaux de guerre.
Si l’activité du lieu a évolué au fil du temps, elle est toujours dense : reproduction d’étalons, club hippique, dressage, promenades en calèche, visites touristiques, sellerie. Un espace découverte du cheval est situé dans son enceinte